Gif Environnement

Compte-rendu de l’AG du 28 mars 2012

mardi 24 avril 2012 par Gif Environnement

OPERATIONS IMMOBILIERES EN COURS DANS LA COMMUNE

LA RESIDENCE DES GOUSSINS A CHEVRY
Les deux immeubles en face à face sont maintenant édifiés, d’aspect conforme aux représentations publiées, les parements d’angle des façades n’étant pas encore apposés.

LE CLOS LALANDE – rue Juliette Adam – quartier des Coupières

La construction des immeubles est en cours d’achèvement.
Les proportions et le parement de l’immeuble en retrait, côté ouest, assurent une bonne intégration dans le proche milieu construit, l’immeuble situé à l’est, en avancée vers la rue, étant plus élevé et de volume plus important.

LE VAL FLEURY – en Centre Ville-

Des précisions ont été apportées en réunion conjointe du Comité Consultatif d’Urbanisme et d’Environnement et du Conseil de Quartier Centre-Mérantaise, du 27 mars 2012.

· Concernant l’aménagement de voirie

    • La chaussée des rues Vatonne et Pécard sera réalisée en béton désactivé, identique aux proches voiries du centre ; la circulation sera en zone 30.
    • L’accès en entrée de l’espace nord, en arrière du château, se fera rue Vatonne. Le cheminement intérieur sera en sens unique jusqu’à la rue Pécard.
    • La sortie rue Pécard s’effectuera en remontée de cette rue vers le rond-point de l’Eglise.
    • Un petit bassin d’eau sera construit au nord de la placette en arrière du château, et un petit parterre végétalisé, en symétrie, aux abords de la façade nord du château .

· Concernant le château

    • Une véranda sera construite en appui de la façade nord du château (Cf. vue en page 18 de Gif-infos de mars 2012), en acier corten suivant choix de l’Architecte des Bâtiments de France, inspiré d’intégration dans le milieu plus contemporain des constructions futures alentour !
    • Un balcon terrasse, d’une largeur de 3 mètres, sera aménagé au long de la façade sud du château, dans le meilleur respect de son architecture.
    • En intérieur, deux escaliers aux extrémités est et ouest du bâtiment en réduiront l’espace disponible (escalier et ascenseur pour le public à l’est, l’escalier de sécurité et de servitudes à l’ouest).
    • La distribution intérieure sera la suivante :
      • Accueil dans la véranda
      • Salle d’exposition au 1er étage (85 m²)
      • Petite salle d’exposition et espace pour associations et réception de public au 2 ème étage
      • Service culturel au 3 ème étage
      • Local technique et de rangement dans le sous-sol, partiel de 67 m²
    • Au total, compte tenu de la faible largeur du bâtiment (7 mètres seulement), la surface disponible n’est que de 438 m².

· Concernant l’aménagement du parc au sud du château ( 1,2 hectare)

    • Aménagement arboré et végétalisé conforme à l’aspect actuel.
    • Passerelle prévue sur le ruisseau traversant la partie sud.
    • Aménagement en retenue d’eau de la mare existante avec création éventuelle d’un bassin contigu en extension.
    • Cheminement mixte piétonnier et cyclable en double sens nord-sud –sud-nord.

L’achèvement des travaux et aménagements est prévu fin 2013.

LOTISEMENT PATIENCE D’EAU dans le PARC de JAUMERON

L’édification des bâtiments laisse maintenant clairement apparaître le niveau de densification des constructions dans le parc antérieurement verdoyant et richement arboré.

AMENAGEMENTS EN FOND DE VALLEE :

TUNNEL SOUS LE RER

  • le vaste et impressionnant chantier se poursuit avec l’émergence progressive des voies périphériques du tunnel
  • plusieurs refuges seront aménagés rue Jean Poulmarch pour permettre le croisement des véhicules circulant en double sens en desserte du lotissement PATIENCE D’EAU
  • les petits ponts seront maintenus en l’état, mais consolidés
  • aucun trottoir, ni cheminement n’est prévu pour les piétons

ESPACE SPORTIF de COURCELLE

  • une pelouse synthétique neuve remplacera l’actuelle usagée
  • un bâtiment de vestiaire va être édifié en proximité de la façade nord des tennis couverts (CF. représentation page 16 de GIF-Infos de mars 2012).

AMENAGEMENTS EN FOND DE VALLEE

Afin d’assurer une préservation renforcée aux espaces agricoles, naturels et forestiers du plateau de Saclay, il a été instauré une Zone de Protection Naturelle, Agricole et Forestière (ZPNAF) interdisant notamment tout développement de construction autre que strictement nécessaire à leur exploitation et à leur entretien.

Le périmètre de délimitation des espaces intégrés dans cette ZPNAF fait l’objet de l’enquête publique en cours du 7 mars au 14 avril 2012.

Il apparaît que, en dépit de la demande formulée par les associations auprès de l’Etablissement Public Paris Saclay ( EPPS) a été exclu de la zone de protection , bien que compris dans le périmètre de l’OIN (Opération d’Intérêt National ), tout le massif forestier en interface du sud du plateau de Saclay et de la Vallée de l’Yvette , bordant au nord la rue Vatonne à Gif, et se prolongeant à l’est sur Bures, Orsay et Palaiseau.

L’exclusion de ce vaste ensemble forestier de la ZPNAF constitue une très grave menace pour son intégrité et sa pérennité. Ce n’est assurément pas sans raison qu’il est ainsi écarté de la zone de protection, le motif avancé d’imprécision sur des cheminements de liaison future entre la vallée et le plateau ne justifiant aucunement cette exclusion de la zone de protection.

Face à cette situation, les associations giffoise, regroupées dans l’UGAPE, ont informé les habitants de la Vallée, du plateau de Belleville et leurs adhérents de Chevry, par diffusion d’un tract.

De nombreuses observations ont été portées par les habitants sur les registres d’enquête publique en Mairie pour demander l’intégration dans la ZP NAF de cet espace forestier.

S’agissant d’un patrimoine naturel remarquable de la commune, il est essentiel que le maximum d’habitants se manifestent. Les habitants de Chevry autres qu’adhérents d’associations, n’ayant pas été, faute de moyens, informés, n’hésitez pas à dupliquer le tract, à en effectuer par vous-même ou vos amis et connaissances une diffusion aux habitants de Chevry ou le transmettre par couriel.

L’actuel dossier d’enquête publique confirme en outre que la quasi-totalité de l’espace agricole Giffois du Moulon, situé au nord de la RD 128, bien que maintenu comme tel au PLU suite aux demandes expresses formulées par 93% des habitants qui s’étaient exprimés à l’enquête publique d’octobre-novembre 2006, sur le PLU est maintenant requalifié en secteur constructible de l’OIN , en accord avec M. le Maire .

Ainsi que précisé, en fin de page 2 des observations formulées par l’association dans le premier registre d’enquête en Mairie de Gif, dont copie jointe en annexe, la quasi-totalité du patrimoine agricole de la commune, qui représentait 14% de sa superficie, est dorénavant affectée à l’urbanisation (activités et logements).

Comme pour l’espace forestier, la demande de maintien de cet espace agricole antérieurement formulée auprès de l’EPPS par les associations de l’UGAPE, sauf l’ADEVY , n’a pas été prise en considération.

La vaste plaine agricole qui s’étend entre SUPELEC et le CEA sera donc, s’il n’est pas tenu compte des observations formulées à l’enquête, amputée de 58 hectares de l’espace agricole GIFOIS subsistant sur le plateau du Moulon.

PROJET DE METRO AUTOMATIQUE du GRAND PARIS

La Société du grand Paris a exposé au cours d’une réunion publique le 15 février , organisée à Villiers-le-Bâcle , à la demande du Maire de cette commune, ses perspectives d’aménagement du métro automatique projeté au travers du plateau de Saclay (ligne verte).

Prévu à l’origine en souterrain d’Orly à Versailles (37 Km), la société du Grand Paris envisage maintenant sa réalisation dans les conditions suivantes :

  • en souterrain d’Orly à Palaiseau, puis en descente sur Versailles ( 20 Km) : zones trop denses pour pouvoir y réaliser passage en viaduc
  • en viaduc en traversée du plateau ( 17 Km)

L’abandon du projet initial de parcours complet en souterrain est motivé par la Sté du Grand Paris par les considérations suivantes :

  • un moindre coût : l’aménagement de 11 stations au lieu des 4 prévues à l’origine ne devant pas conduire au dépassement de l’enveloppe financière allouée au projet, la solution viaduc, moins onéreuse est privilégiée (coût divisé par 2 selon la Sté du Grand Paris).
  • un délai de réalisation réduit : méthode constructive plus rapide devant permettre de répondre à l’accueil sur le plateau des nouveaux arrivants.

Le viaduc de 17 Km sur le plateau serait porté par des piles d’une hauteur de 7 mètres, de 1,6 m de diamètre, implantés tous les 25 mètres.

La multiplication des gares du métro automatique ( de 4 à 11 ) conduira à le reconvertir en outil de desserte locale, contrairement à sa fonctionnalité d’origine ; elle en ralentira sensiblement la rapidité ; elle est incohérente avec la réalisation d’un TSCP (double emploi). Elle favorisera à terme le développement d’urbanisation auprès des gares nouvelles.

La commune de Villiers-le-Bâcle , directement concernée par le passage du viaduc à faible distance d’habitations du village est fermement opposée au projet de viaduc.

La commune de Gif a exprimé la demande que le métro soit réalisé en tranchée couverte dans la traversée du Moulon.

Les communes de Châteaufort, Saint-Aubin et Saclay sont aussi contre l’implantation en aérien, Guyancourt y étant également défavorable en zone urbaine.

Le front de refus est en cours de constitution avec la création du collectif
« ENTERREZ LE METRO ».

Au delà des choix de la méthode constructive, l’UASPS conteste l’utilité de ce métro inspiré avant tout par la volonté de relier des pôles de développement entre eux et avec les aéroports et les gares de TGV, plutôt que par les besoins de déplacement domicile-travail qui représentent plus de 90% des mouvements des personnes accédant pour le travail sur le plateau.

Véritable gouffre financier, les besoins de l’OIN ne justifient aucunement cet investissement. Ce métro, outre la stérilisation de terres agricoles, risque de provoquer à terme un embrasement urbain aux abords des futures gares ( une dizaine prévues) ainsi que tout au long de son parcours sur le plateau, pour en rentabiliser l’exploitation.

Comme les associations d’usagers telles que l’AUT-IdF (Association des Usagers des Transports - Ile-de-France ), l’ATPS (Association pour l’amélioration des Transports du Plateau de Saclay) et le COURB (Comité des Usagers du RER-B en Vallée de Chevreuse), l’UASPS préconise la rénovation et la modernisation du RER-B, RER C, des transports collectifs existants et leur adaptation progressive à la desserte souple et fluide des futurs sites d’activités du plateau.

Une enquête publique sur des choix de méthode constructive du métro automatique devra être lancée par la Société du Grand Paris en fin juin 2012.

NUISANCES ARIENNES

Suite aux réunions publiques de consultation des habitants de communes situées dans l’environnement de l’aérodrome de Toussus-le-Noble, organisées par Madame Valérie PECRESSE- Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche – sur l’avenir de l’aérodrome et au choix prononcé par les habitants de la 3 ème solution initialement présentée, à savoir la suppression des activités aériennes de l’aérodrome, puis à l’opposition à cette solution notifiée par Nathalie Kosciusko Morizet, Ministre de l’Ecologie, du Développement Durable , des Transports et du Logement, un projet d’arrêté, établi sur ordre par la DGAC, a été présenté et discuté à la CCE du 26 juin 2011, sans aucune concertation préalable et mis aussitôt au vote par le préfet des Yvelines .

L’arrêté a été adopté à très faible majorité par la CCE, les associations des habitants ayant à l’unanimité moins une voté contre, de même que les usagers, pour des raisons opposées (refus de toute restriction à l’exercice de leurs activités). Le représentant des maires, antérieurement très déterminés, a prononcé assentiment au projet d’arrêté, en considération des quelques maigres avancées prévues dans le texte dont ils ne voulait pas que soient privés leurs administrés, cet acquiescement ayant été toutefois explicitement assorti de la condition d’amélioration des dispositions de l’arrêté et du lancement avant la fin du 1er trimestre 2012 d’une étude sur le fonctionnement et la perspective de reconversion de l’aérodrome.

L’arrêté a été promulgué par Madame Nathalie Kosciusko Morizet, le 29 juillet 2011.

Les deux avancées « substantielles », selon le préfet et le représentant des maires, sont

  • l’interdiction « de tout trafic d’aéronefs à motorisation thermique, le dimanche et les jours fériés de 12 heures à 15 heures , du 1er Avril au 30 septembre
  • l’autorisation des vols de tour de piste aux seuls aéronefs équipés de silencieux,
    • le samedi de 12 heures à 16 heures et après 20 heures
    • le dimanche et les jours fériés de 15 heures à 16 heures,
      de même du 1er Avril au 30 septembre

En absence de diminution du volume du trafic, ces dispositions conduisent en pratique à une augmentation des mouvements d’aéronefs en amont et en aval de ces plages, très limitées, de silence et de moindre bruit. Elles ne peuvent en aucune manière apporter solution globale acceptable aux habitants exposés aux survols.

Comme il s’est d’ailleurs avéré au fil d’interminables discussions engagées depuis des années entre usagers, exploitants, services de l’aviation civile, représentants de l’Etat et associations d’habitants, dans le cadre de la CCE, aucune disposition ne peut permettre, compte tenu de la situation de l’aérodrome, de toutes parts entouré de localités habitées, d’y poursuivre des activités aériennes sans conséquences ostensibles et néfastes pour les habitants survolés : bruit, pollution, dangerosité.

Les modifications de trajectoires, qui conduisent à déporter sur d’autres les inconvénients subis, la très faible altitude de vol des avions et des hélicoptères qu’impose la superposition des plafonds de vols assignés à Roissy, Le Bourget, Orly et Villacoublay, l’absence d’efficacité réelle des équipements d’atténuation du bruit sur des petits avions majoritairement très anciens, particulièrement bruyants et polluants (ils fonctionnent au carburant plombé) et auxquels échappent les hélicoptères, la saturation, enfin, de l’espace aérien que manifeste la représentation impressionnante des chevelus de circulation aérienne sur tout le secteur, assortis de risques accidentels dont le premier ministre a failli être il y a quelques mois victime, constituent autant d’obstacles irréductibles dans le contexte de l’environnement de cet aérodrome.

Dans cette situation, seule la cessation des activités aériennes de l’aérodrome et la reconversion sur d’autres activités et aménagements non préjudiciables aux habitants et respectueux de l’environnement et de leurs conditions de vie doivent être étudiées, soigneusement réfléchies et mises en œuvre.

Rien ne justifie aujourd’hui en effet le maintien des activités aériennes de cet aérodrome : d’exploitation déficitaire, inutile pour l’OIN, comme indiqué par Madame Valérie Pécresse, générateur de nuisances récurrentes pour les habitants, très faiblement pourvoyeurs d’emplois (environ 200 reconvertibles sur de nouvelles activités et en partie transférables vers d’autres sites aéronautiques), d’activités essentiellement ludiques et touristiques (survols commerciaux de la Vallée de Chevreuse en hélicoptère …) représentant 95 % de son activité pratiquées par quelques uns seulement au préjudice des milliers d’habitants survolés.

Excédés de cette situation et de ces nuisances, les habitants des communes regroupées dans les associations locales, qui se sont elles-mêmes constituées en Alliance Associative, regroupant 35 associations, appuyée par les collectifs départementaux et régionaux (UASPS,COLOS,UAPNR,ENE,Idfe ) demandent , en accord avec la requête formulée par les maires en CCE, que soit immédiatement lancée l’étude de reconversion.

Quatre réunions d’information des habitants organisées en février par l’Alliance Associative ont apporté aux participants de très intéressantes précisions sur l’historique, le contexte environnemental, la démarche engagée et les perspectives d’évolution envisageables.

D’autres actions seront sans nul doute nécessaires dans un avenir proche , auxquelles les habitants seront invités à s’associer, leur mobilisation étant dans ce débat déterminante.

ANTENNE DE TELEPHONIE MOBILE A COURCELLE

Edifiée subrepticement dans l’espace sportif de Courcelle, en extrémité nord d’un chemin de terre spécialement aménagé entre les bâtiments du Gymnase et des tennis couverts, le nouveau pylône de téléphonie mobile est passé totalement inaperçu par les habitants.

Seuls les usagers des tennis couverts auraient pu avec quelque chance et beaucoup de perspicacité apercevoir l’affichage du permis de construire délivré à Bouygues Télécom par la commune le 15 septembre 2011.

Aucune information n’a été communiquée par le Maire au conseil de Quartier Courcelle-Damiette réuni le 13 octobre, c’est-à-dire avant l’expiration du délai ouvert au public pour s’exprimer et exercer d’éventuel recours.

Evoqué, à la demande de participants, lors du tout récent Conseil de Quartier du 15 mars 2012, un démenti formel a dû être apporté au prétendu assentiment qu’aurait prononcé le groupe de travail constitué en décembre 2007 sur le précédent projet d’antenne.

Par courrier du 9 décembre 2008, le groupe de travail avait pris acte, en effet, de la décision de la Mairie de maintenir le projet, mais en réaffirmant l’opposition formulée par de nombreux habitants du quartier (90 désapprobations notifiées) et par le groupe de travail, pour les motifs d’absence d’engagement et de garanties sur les niveaux d’exposition du quartier aux effets électromagnétiques.

La lettre du 27 janvier 2012, adressée à M. le Maire par les participants de ce groupe de travail réitérant la demande de précisions sur les niveaux d’exposition du quartier aux effets électromagnétiques, n’a pas reçu de réponse.

Sur le fond, deux éléments récents sont venus conforter la légitimité de la demande de limitation des effets électromagnétiques occasionnés au public :

  • le classement par l’OMS (Office Mondial de la Santé), en 2B, c’est-à-dire « cancérigènes possibles », des effets des émissions électromagnétiques
  • la résolution 1815 du 27 mai 2011 du Conseil de l’Europe, recommandant d’abaisser les seuils admissibles au plus faible niveau possible, le seuil de 0,6 V/m étant considéré comme tolérable.

La réglementation française continue d’autoriser des niveaux allant de 40 à 60 V/m !!

Si, par décision du 26 octobre 2011, le Conseil d’Etat a jugé qu’il n’était pas de la compétence des maires de réglementer l’implantation des antennes relais sur le territoire des communes, ce rôle étant selon lui suffisamment rempli par l’ANFR (Agence National des Fréquences ) , laquelle d’ailleurs n’a que des attributions techniques ( elle dépend du ministère de l’Industrie) et aucune compétence ni prérogative en matière de santé, les maires ont toujours la possibilité de prendre des décisions individuelles de police municipale, en particulier de refuser un permis de construire ou s’opposer à une déclaration préalable de travaux pour l’implantation d’antennes relais dans le cas de circonstances exceptionnelles, en faisant valoir notamment les risques sanitaires potentiels pour les riverains, le non respect des dispositions des POS ou PLU , la couverture de la commune déjà existante pour l’opérateur etc ….

Encore faut-il pour ce faire que le Maire ait la volonté de défendre la santé et le cadre de vie de ses administrés.

Des maires ont adopté une démarche de moindre complaisance vis-à-vis des opérateurs en engageant des discussions sur la limitation pour leurs concitoyens des émissions électromagnétiques des antennes-relais ; des résultats acceptables ont pu ainsi être obtenus (antennes déplacées - niveaux strictement encadrés).

(ENE) Essonne Nature Environnement
(Idfe) Ile de France Environnement
(UAPNR)Union des Amis du Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse

ANNEXE

Observations sur le projet de délimitation de la zone de protection naturelle Agricole et forestière du plateau de Saclay présenté à enquête publique.

Les coteaux de la vallée de l’Yvette constituent en flanc sud du plateau de Saclay une continuité forestière ininterrompue sur tout le cours de la vallée de Chevreuse.

Ce vaste ensemble représente un élément irremplaçable et essentiel de la topographie des milieux naturels particulièrement sensibles , en interface du plateau et de la vallée.

Au delà de leur aspect paysager, caractéristique et tout-à-fait remarquable, ces massifs forestiers assument une fonction écologique et environnementale déterminante tant pour la préservation des terres agricoles du plateau que pour la sécurité du milieu de fond de vallée.

Leur préservation doit donc constituer à ces divers égards un impératif absolu.

Il ressort du dossier présenté à l’enquête publique que ces espaces essentiellement forestiers, compris dans le périmètre d’aménagement de l’Opération d’Intérêt National (OIN) ne sont pas inclus dans la zone de protection naturelle, agricole et forestière – ZPNAF.

Concernant Gif, le vaste ensemble naturel et forestier d’environ 70 hectares, situé au Nord de la rue Vatonne, répertorié au PLU de la commune en N et EBC, n’a pas été inclus dans le périmètre de la ZPNAF.

Cet ensemble est recensé en « espace naturel sensible » par le Conseil Général de l’Essonne ; il fait partie du site « inscrit » et de la zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de la vallée de Chevreuse ; un petit sous-ensemble fait aussi partie du site « classé » du domaine de Launay au titre des articles L341-1 à 22 du code de l’environnement.

Cet ensemble contient, en particulier, tout le secteur boisé non construit du domaine du CNRS qui est un élément remarquable identifié au PLU au titre de l’article L123-1-5-7° du code de l’urbanisme ; c’est aussi une réserve ornithologique agréée et une procédure est en cours pour son classement en réserve naturelle volontaire.

Tout le secteur fait, en outre, partie du parc naturel régional de la Haute vallée de Chevreuse.

L’Etablissement Public Paris-Saclay (EPPS) a rejeté la demande formulée unanimement par les associations d’habitants des communes concernées : Gif, Bures, Orsay, Palaiseau et les collectifs du Plateau de Saclay (UASPS - COLOS), d’inclure ce vaste ensemble forestier dans la ZPNAF. Ce refus risque d’avoir de redoutables conséquences :

  • déforestation, au moins partielle, des coteaux boisés de l’Yvette ;
  • inondation dans la vallée, la rétention et l’absorption des eaux n’étant plus assurées par la couverture végétale et forestière dense ;
  • déstabilisation des sols due au ruissellement et à l’infiltration des eaux ;
  • dégradation paysagère et environnementale du front boisé entre la vallée et le plateau ;
  • fragmentation des continuités écologiques et destruction de la biodiversité ;
  • éventualité d’extension urbaine, impossible à maîtriser.

Les classements de ces espaces en EBC, ZNIEFF, élément recensé titre de l’article L123-1-7° du code de l’urbanisme au PLU, réserve ornithologique agréée, leur recensement en « espace sensible » par le Conseil Général de l’Essonne , en « espace boisé à protéger » dans le SDRIF attestent de la qualité exceptionnelle de ce milieu naturel et de l’intérêt primordial d’en assurer la plus exigeante préservation.

Leur inclusion dans le périmètre de la ZPNAF constituant à cet égard la meilleure garantie de leur intégrité GIF-ENVIRONNEMENT renouvelle la demande de les inscrire dans ce zonage spécifique de protection.

Cette même disposition est bien entendu de même sollicitée pour les espaces boisés des versants de la vallée et du plateau situés en continuité à l’Est .

x x x

En complément de ce qui précède nous réitérons la demande formulée par courrier du 28 novembre 2011 auprès de Etablissement Public Paris Saclay ( EPPS) de préservation de l’espace agricole Giffois de 58 hectares subsistant sur le Plateau du Moulon.

Situé au Nord de la RD 128, cet espace agricole d’un seul tenant, qui représente 7% du territoire de la commune, se trouve requalifié en secteur d’aménagement et d’accueil de constructions.

Cette requalification fera disparaître notamment, l’exploitation agricole expérimentale et de recherche de la « Ferme du Moulon ».

Ajoutée aux 46 hectares d’espaces agricoles situés au sud de la RD 128, d’ores et déjà inscrits au SDRIF en espaces urbanisables, cette nouvelle amputation conduit à la complète disparition du patrimoine agricole de la commune, qui représente 14% de la superficie de son territoire.

Nous reformulons sur ce point les observations suivantes :

  • Cette requalification contrevient au classement en A inscrit au PLU suivant la demande exprimée par les habitants à l’enquête publique sur le PLU.
  • La disparition de cet espace agricole résiduel de la commune représenterait une atteinte substantielle à l’économie structurelle, patrimoniale et écologique de son territoire.
  • L’espace agricole au Nord de la RD 128 est ,d’ailleurs, classé « fonctionnel », donc à conserver, par la SAFER dans son rapport de Juillet 2011 . La SAFER considère aussi qu’il constitue un atout important pour l’organisme de recherche « La Ferme du Moulon » (Cf. page 54 du rapport) .
  • Cet empiétement d’envergure, en avancée au Nord de la RD128 créera une forte discontinuité dans le tissu agricole et paysager du périmètre de proximité des abords du centre d’Etudes Nucléaires de Saclay.
  • Il serait incohérent que la commune de GIF, partie de la petite région agricole du Plateau, portée à ce titre dans l’annexe B à la loi N° 2010-597 du 3 juin 2010 que reprécise l’article L141-5 du code de l’urbanisme, soit amputée de la quasi-totalité de ses espaces agricoles sur le Plateau.
  • La reconversion de cet espace en secteur aménageable et urbanisable irait à l’encontre de ses prescriptions affirmées d’économie d’espace et de préservation des milieux agricoles et naturels, s’agissant en particulier de terres agricoles reconnues de qualité exceptionnelle, de grande sensibilité hydrologique, que des aménagements et constructions mettront en péril.
  • De surcroît, la localisation de cet espace dans le périmètre du Plan Particulier d’Intervention du CEA de Saclay et de Cis Bio International posera problème au regard des dispositions de prévention des personnes en cas d’incident ou d’accident nucléaire et d’évacuation des populations exposées .

Pour cet ensemble de raisons les cinq associations signataires du courrier à EPPS demandent le maintien du classement en espace agricole des parties des zones CP ( hors station du futur métro) et ZQ ( hors partie classée en AUx) situées au Nord de la RD 128 et leur intégration dans la ZONE DE PROTECTION NATURELLE, AGRICOLE ET FORESTIERE DU PLATEAU DE SACLAY, conformément à leur appartenance en continuité du vaste espace agricole dans lequel elles se trouvent topographiquement insérées.

Associations signataires :
AHQC-COUPIERES ; AH-COUDRAIES ;
Association des PRES-MOUCHARDS ; ASQUARBEL ; BIP 306 ; GIF-ENVIRONNEMENT


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